Eloge de l’eau et voyage dans le cœur d’une havraise.
Les nouvelles chansons de Denize réunies au sein d’un nouvel EP intitulé « Revoir la mer » développent non sans intelligence et sensualité, une chanson française très originale. Oui, nous appréhendions, car la jeune havraise, autrice et compositrice, aurait très bien pu nous noyer dans le flot de pop francophone désincarnée qui sévit actuellement… mais non. Sa musique est une lueur dans la nuit et glisse sur l’eau comme une évidence, entre vapeurs synthétiques et confessions sous-marines, d’où surnage une écriture élégante et très mature.
Son univers et sa voix nous enveloppent dans un rêve aux mille couleurs, où les sentiments lumineux se mêlent aux sombres abysses. Au creux de l’oreille, la proximité de son souffle quasi érotique vient plonger dans les profondeurs de nos âmes meurtries une caresse de sirène.
Mais ses chansons ne parlent pas que de plages, elles abordent aussi les thèmes du départ, de la joie, la maternité, de l’abandon… et bien entendu, sans aucune nunucherie ni lieu commun : l’Amour, qui est qu’on se le dise, le fil conducteur de l’ensemble.
Un besoin intrinsèque de pèlerinage vers ce qui est à la fois une maison et une vue infinie sur l’horizon. De l’eau de mer coule dans ses veines, nul doute… et on la sent partagée entre le besoin furieux de la retrouver et la peur de s’y noyer.
Denize se fraye alors un passage dans son époque, en équilibre entre électronique et acoustique, et relie avec précision ses mots à l’archet de son violon.
On espère que le vent nous amènera encore longtemps des échos de son chant.
Les nouvelles chansons de Denize réunies au sein d’un nouvel EP intitulé « Revoir la mer » développent non sans intelligence et sensualité, une chanson française très originale. Oui, nous appréhendions, car la jeune havraise, autrice et compositrice, aurait très bien pu nous noyer dans le flot de pop francophone désincarnée qui sévit actuellement… mais non. Sa musique est une lueur dans la nuit et glisse sur l’eau comme une évidence, entre vapeurs synthétiques et confessions sous-marines, d’où surnage une écriture élégante et très mature.
Son univers et sa voix nous enveloppent dans un rêve aux mille couleurs, où les sentiments lumineux se mêlent aux sombres abysses. Au creux de l’oreille, la proximité de son souffle quasi érotique vient plonger dans les profondeurs de nos âmes meurtries une caresse de sirène.
Mais ses chansons ne parlent pas que de plages, elles abordent aussi les thèmes du départ, de la joie, la maternité, de l’abandon… et bien entendu, sans aucune nunucherie ni lieu commun : l’Amour, qui est qu’on se le dise, le fil conducteur de l’ensemble.
Un besoin intrinsèque de pèlerinage vers ce qui est à la fois une maison et une vue infinie sur l’horizon. De l’eau de mer coule dans ses veines, nul doute… et on la sent partagée entre le besoin furieux de la retrouver et la peur de s’y noyer.
Denize se fraye alors un passage dans son époque, en équilibre entre électronique et acoustique, et relie avec précision ses mots à l’archet de son violon.
On espère que le vent nous amènera encore longtemps des échos de son chant.