PIEDNOIR

Piednoir

Pop

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Piednoir, c’est d’abord Denis. Auteur, compositeur et guitariste diplômé de l’American School of Modern Music, il commence à arranger et réaliser des EP pour ses amis. Petit à petit, ce sont des albums sur lesquels il travaille, et enfin, sur ses propres chansons. Curieux et passionné, c’est en multipliant les rencontres et les expériences qu’il s’épanouit. Il fait plusieurs premières parties au sein de différents projets, notamment en accompagnant Auré (Véronique Sanson, Brigitte, Oldelaf, Ours, Raoul Petite), puis sous son propre nom, celle de Sanseverino. En 2015, il crée avec Jean-Philippe Boisumeau l’émission « Du son dans mon salon ». À ce jour, ce sont plus de 200 sessions filmées, avec autant d’artistes de tous horizons. Il vient également de terminer la réalisation du deuxième album de Bruno
Putzulu, qui paraîtra prochainement. Sur cet album il compose la majorité des chansons.
Piednoir, c’est un parcours. De la campagne à la ville, de l’enfance à l’âge adulte, de la timidité au devant de la scène. Il puise ses premières inspirations dans une enfance où la nature et l’espace sont omniprésents. Autant inspiré par les albums de Bashung et Radiohead que par le spectacle de la comète Hale-Bopp qui a illuminé le ciel en 97 ; par les premiers disques de Gorillaz et de The Do qui l’ont totalement hypnotisé lors de leurs sorties, tout comme les 2 minutes et 23 secondes où il a pu observer à l’œil nu l’éclipse totale du soleil, le 11 août 1999.
Attiré par l’univers, l’espace, ses mystères, mais aussi par la nature dans laquelle il grandit, il émaille les textes de ses chansons de météorites et de météores « Le vertige », de paysages, de pluie, d’océan : « Et quand viendra la pluie, j’aurais beau te chercher pour me mettre à l’abri » (Dis-moi), « Poussé par l’envie venue du large et de la nuit » (À nous deux), « Comme des vagues, on ira s’écraser et creuser dans la craie » (La tête haute).
Vient ensuite ce qui se passe à l’intérieur. Les émotions. Troublé, secoué, obligé de les prendre en compte pour ne pas devenir fou, il finit par les coucher sur le papier, à sa façon. Lorsqu’il parle de l’amour, c’est d’abord de l’amour obsession, celui qui enferme (Le vertige). Il chante le fantasme dans « 23h23 » et les aventures qui parcourent nos vies dans « À nous deux ». Et comme un message à lui-même, il essaie de se souvenir qu’après la pluie vient le beau temps avec « Dis-moi », chanson qui parle de ce moment de dépression qui suit une rupture, un abandon. Son cheminement personnel et les événements de ces dernières années (des manifestations des gilets jaunes à la crise du COVID) l’ont amené à écrire « La tête haute », un appel à la dignité.
C’est avec sa guitare folk et ses synthés que Piednoir s’enferme dans son petit appartement de 16m2 pour enregistrer ce premier EP : « Souvenirs de la houle ». Enfermé mais rêvant de grands espaces, rêvant des côtes normandes, sa terre d’origine, rêvant de la houle. La houle, ce très léger mouvement de l’eau qui se répète encore et encore et qui, au fil des millénaires, peut creuser dans la pierre. La houle, celle de nos émotions, de nos obsessions, de nos désirs et de nos peurs. De tout ce qui nous mène et nous malmène… S’en souvenir, c’est garder en tête que de petites choses peuvent avoir de grands effets.