C’est au sein d’une véritable tour de Babel à ciel ouvert, que se situe l’appartement où Royal Casino façonne les contours de leur pop cosmo polie. Durant les récréations, une farandole se bouscule sur le tourne-disque : de Buckley à Brel en passant par la case Yes, c’est là toute la genèse qui se déroule sur le plateau de leur monopolyphonie. Une batterie orange rutilante trône au sein du modeste salon et les pelles accrochées au mur évoquent en fin de soirée les ballades immémoriales de Todd Rundgren, Nick Drake ou encore Mac Demarco.