Quand la mer aura recouvert la baie de Seine, quand le Havre aura disparu sous les effets combinés du réchauffement climatique, de l’explosion de ses raffineries et de l’abus d’alcool de ses habitants, des archéologues intrépides sortiront des entrailles d’un bar malfamé enseveli sous les décombres de l’architecture Perret quelques morceaux de Forehead et diront « Ah oui, on comprend mieux maintenant les raisons de cette décadence, ça ne pouvait vraiment plus durer… »
Style ? Forehead joue depuis le début un rock sans concessions et peu influencé par les logiques commerciales, un rock pour secouer les cranes et faire remuer les pieds et les popotins, celui qu’auraient pu produire les descendants par PMA de NoMeansNo et des Jesus Lizard, nourris au sein par les Future Of The Left sous l’œil goguenard de leurs parrains des Girls Against Boys retenus en otages par les Dead Kennedys. Mais comme les rejetons n’ont aucun respect pour leurs aînés, ils leur crachent à la gueule des mélodies furieuses qui n’ont plus grand chose à voir avec les références précitées, ou alors maintes fois vomies et réingurgitées, et trimbalent leurs ritournelles abrasives arrosées de sueur toxique sur les scènes obscures qui veulent bien les laisser parler.
Style ? Forehead joue depuis le début un rock sans concessions et peu influencé par les logiques commerciales, un rock pour secouer les cranes et faire remuer les pieds et les popotins, celui qu’auraient pu produire les descendants par PMA de NoMeansNo et des Jesus Lizard, nourris au sein par les Future Of The Left sous l’œil goguenard de leurs parrains des Girls Against Boys retenus en otages par les Dead Kennedys. Mais comme les rejetons n’ont aucun respect pour leurs aînés, ils leur crachent à la gueule des mélodies furieuses qui n’ont plus grand chose à voir avec les références précitées, ou alors maintes fois vomies et réingurgitées, et trimbalent leurs ritournelles abrasives arrosées de sueur toxique sur les scènes obscures qui veulent bien les laisser parler.