Tel un Hikikomori dans sa chambre, dont il sort rarement, Emmanuel Emo a renoncé à l’espace physique, mais certainement pas à l’amplitude du son !
C’est ici qu’il a composé et enregistré son album "BILE NOIRE".
Cet album est avant tout une transition. Une façon d’en finir avec le gouffre de la mélancolie, que les savants antiques associaient justement à la Bile Noire, l’Atrabile, un liquide froid et sec hypothétiquement produit par la rate.
Au fil des années, il s’est créé toute une collection d’instruments samplés à droite à gauche : le piano familial, une caisse claire désaccordée oubliée dans un couloir, enregistrée avec son smartphone, une batterie captée derrière la porte d’un club…, qu’il mêle à ses intuitions pour créer de nouvelles textures sonores au rendu sensuel et organique. Les voisins qui gueulent, l’ont rendu malade, pétrifié, au point qu’il n’ose plus chanter aussi fort que dans ses anciens groupes de Grunge, et il privilégie désormais un chant murmuré, autotuné, proche du mumble rap.
Toutefois, cet album n’est pas une fusion des genres et des mots, mais bien la rencontre de tout ce qui s’oppose en lui, telle une formule alchimique explosive composée de tout ce qu’il a dévoré. C’est d’ailleurs le sujet majeur d’une bonne partie de ses textes qui cherchent à conjurer le mauvais œil, ré-enchanter le monde en essayant de balayer les ruines de l’ancien…
C’est ici qu’il a composé et enregistré son album "BILE NOIRE".
Cet album est avant tout une transition. Une façon d’en finir avec le gouffre de la mélancolie, que les savants antiques associaient justement à la Bile Noire, l’Atrabile, un liquide froid et sec hypothétiquement produit par la rate.
Au fil des années, il s’est créé toute une collection d’instruments samplés à droite à gauche : le piano familial, une caisse claire désaccordée oubliée dans un couloir, enregistrée avec son smartphone, une batterie captée derrière la porte d’un club…, qu’il mêle à ses intuitions pour créer de nouvelles textures sonores au rendu sensuel et organique. Les voisins qui gueulent, l’ont rendu malade, pétrifié, au point qu’il n’ose plus chanter aussi fort que dans ses anciens groupes de Grunge, et il privilégie désormais un chant murmuré, autotuné, proche du mumble rap.
Toutefois, cet album n’est pas une fusion des genres et des mots, mais bien la rencontre de tout ce qui s’oppose en lui, telle une formule alchimique explosive composée de tout ce qu’il a dévoré. C’est d’ailleurs le sujet majeur d’une bonne partie de ses textes qui cherchent à conjurer le mauvais œil, ré-enchanter le monde en essayant de balayer les ruines de l’ancien…