Vincent Sanimodnoc, Michael Roth, Baptiste Poirrier-Rossi, Nicolas Marsanne et Charles-Antoine Hurel ont formé Makeshift à Caen à la fin des 10’s.
Ils font tous partie d’autres groupes normands (ou pas) et, quand ils se rassemblent (ce qui n’arrive pas si souvent), ils fusionnent et produisent une musique à laquelle chacun contribue activement : tous composent et (presque) tous chantent!
Cette variété de compositeurs et de chanteurs explique que les quatre titres du "Maschere" EP aient chacun une particularité, une couleur singulière.
L’auditeur ou l’auditrice attentive sera cependant plus intriguée que décontenancée par cette diversité : le groupe pose minutieusement sa patte sur chaque chanson et la cohérence de l’ensemble se révèle au fur et à mesure des écoutes.
Dès sa formation, Makeshift avait pour ambition de "créer un voyage musical pour chaque titre" qu’il composait... Vaste programme qui prend vie dans chacun des titres de ce nouvel EP.
“Dans la famille pop parfaite, je demande le quintet de Caen. (...) Makeshift joue dans la catégorie des Calc, Mehdi Zannad et autres Tahiti 80. Soit les représentants d’une pop de France minutieusement ouvragée, référencée et chantée en anglais sans le moindre état d’âme, qui ont moins l’air d’œuvrer pour leur propre place dans l’histoire de la musique que l’enfantement ici-bas de mélodies haute densité qui viennent enrichir l’Eden terrestre fondé il y a quelques décennies par les Beatles et les Beach Boys.”
Olivier Lamm (libération.fr , 15/02/2018)
Ils font tous partie d’autres groupes normands (ou pas) et, quand ils se rassemblent (ce qui n’arrive pas si souvent), ils fusionnent et produisent une musique à laquelle chacun contribue activement : tous composent et (presque) tous chantent!
Cette variété de compositeurs et de chanteurs explique que les quatre titres du "Maschere" EP aient chacun une particularité, une couleur singulière.
L’auditeur ou l’auditrice attentive sera cependant plus intriguée que décontenancée par cette diversité : le groupe pose minutieusement sa patte sur chaque chanson et la cohérence de l’ensemble se révèle au fur et à mesure des écoutes.
Dès sa formation, Makeshift avait pour ambition de "créer un voyage musical pour chaque titre" qu’il composait... Vaste programme qui prend vie dans chacun des titres de ce nouvel EP.
“Dans la famille pop parfaite, je demande le quintet de Caen. (...) Makeshift joue dans la catégorie des Calc, Mehdi Zannad et autres Tahiti 80. Soit les représentants d’une pop de France minutieusement ouvragée, référencée et chantée en anglais sans le moindre état d’âme, qui ont moins l’air d’œuvrer pour leur propre place dans l’histoire de la musique que l’enfantement ici-bas de mélodies haute densité qui viennent enrichir l’Eden terrestre fondé il y a quelques décennies par les Beatles et les Beach Boys.”
Olivier Lamm (libération.fr , 15/02/2018)