Horzines Stara sort le 27 mai son premier album « Bord de Terre – Dubhe » sur le label Vlad Productions. Rencontre avec Elise, Laura, Marceline et Milena de passage au FAR avant de partir au 106 à Rouen pour assurer la première partie des Têtes Raides.
Horzines Stara est né en 2016, pouvez-vous nous faire une petite présentation du groupe ?
Laura : Horzines Stara s’est créé en 2016 à la suite d’un projet où on travaillait toutes les trois, Marceline, Milena et moi, mais on a toujours été quatre dans Horzines Stara. A la base, c’était Mathilde qui était notre percussionniste et Elise est arrivée très vite après.
Elise : Oui, en novembre 2017.
Milena : Et on a fait notre première date en janvier 2018 avec Elise.
Elise : Première date à La Pétroleuse.
Le 27 mai, vous allez sortir votre premier album. Deux morceaux sont déjà sortis, « La ville à l’aube » et « Oshoï ». Pouvez-vous nous parler de la genèse de cet album ?
Elise : On a sorti ces deux morceaux avant pour mettre l’eau à la bouche.
Laura : Il y a certains morceaux de l’album qu’on joue ensemble depuis une dizaine d’années, avant l’arrivée d’Elise. On est arrivées à un stade où on se disait qu’il fallait qu’on immortalise ces morceaux, parce que sinon on retouchait un peu tout le temps et on n’était plus dans la création de nouvelles choses. On avait envie de passer cette étape-là et de mettre sur support ce qu’on joue depuis longtemps - ou moins longtemps, puisqu’il y a certains morceaux qui ont été créés plus récemment. On voulait figer pour pouvoir entamer un nouveau cycle d’écriture et de composition.
Milena : Et on a fait tout un travail pour essayer de rendre cohérent tout ce qu’on avait construit. On s’est posé la question de la lumière, des couleurs, de ce que ça pouvait raconter. On avait pensé au début à plusieurs EP sur lesquels on imaginait des couleurs et des histoires parce qu’on ne pensait pas forcément faire ça avec un label. Mais en faisant ce travail, ça nous a donné envie de faire un album et d’imaginer une continuité.
Il y a un fil conducteur dans cet album ?
Laura : Il n’y a pas une idée directrice de A à Z parce que c’est un album qui s’est construit sur le long cours, et avec nos évolutions personnelles et l’arrivée d’Elise en cours de chemin, il y a vraiment une multitude de tableaux avec plein de décors différents. L’album s’appelle « Bord de Terre – Dubhe » et c’est drôle, parce qu’on a fait récemment une interview où on nous demandait pourquoi on avait choisi d’utiliser Dubhe, le nom d’une constellation. J’ai répondu qu’il y avait un petit peu l’idée d’explorer plein de choses, plein de couleurs, plein de sujet dans cet album.
Marceline : Et qu’il y avait un petit côté cyclique du bord de Terre aux étoiles.
Laura : Oui, c’est vrai et c’est ce que nous a dit Fanny Massière qui a travaillé sur le visuel de l’album. Quand on lui a fait écouter l’album, elle a dit que pour elle, le fil conducteur c’était le cycle.
Quelles sont les thématiques de l’album ?
Marceline : La naissance, la mort. On le retrouve dans un titre qui s’appelle « Synacor » qui est de la glossolalie au début, un langage inventé. Il y a une partie en français où on est dans la naissance avec une petite allégorie par rapport à une graine et un enfant. La dernière phrase c’est « Et l’enfant entre en terre ». Pour une graine, c’est tout à fait cohérent, mais pour l’enfant on se demande. Il y a tout ce rapport entre vie et mort. Il y a un autre titre qui n’a rien à voir et qui s’appelle « La tête à l’envers » qui est un poème de Roger Gilbert-Lecomte qu’on a mis en musique. Là ça parle plus de la relation qu’on a à notre corps quand on prend certaines substances.
Elise : Il y a cette phrase « Pourquoi mourir encore alors qu’on vient de naître, à la vie à la mort ».
Marceline : Parmi les morceaux, il y a aussi « Oshoï » où il n’y a que de la glossolalie. C’est une chanson sur le quotidien des gens. Et Oshoï oshoï, ça signifie que la vie ce n’est ni bien ni mal, ni triste ni gai.
Elise : La joie sur fond de tristesse.
Toutes les chansons de l’album sont des compositions ou y a -t-il également des reprises ?
Laura : Il y a seulement de la mise en musique de textes, sinon on écrit tout.
Elise : Finalement, il n’y a que « Le tête à l’envers » qui n’est pas de notre composition en ce qui concerne le texte.
Quels sont les univers de chacune et qu’est-ce que cela apporte dans le groupe ? Il y a je crois notamment des influences de l’Amérique latine pour Marceline ?
Marceline : C’est venu en évoluant, car au début quand on faisait de la musique ensemble, j’étais plutôt folk américaine et musiques de l’est par rapport à des interrogations concernant mes origines familiales. On s’est rencontrées avec Milena et Laura plutôt sur la musique de l’est, les chants de Dikanda, Dakh Daughters, DakhaBrakha, Alina Orlova. Après, j’ai retrouvé le tango.
Elise : Entretemps tu es passée par l’Inde (rires).
Marceline : Oui, et maintenant je suis à fond dans l’Amérique latine, j’explore ça.
Elise : Comme il y a dix ans de travail dans cet album et que Marceline est quelqu’un qui fait à fond un sujet pendant un temps, et une fois qu’elle en a fait le tour, elle en fait un autre….
Marceline : Mais après, j’y reviens.
Elise : En dix ans, tu as exploré plein de trucs. Et j’imagine que tout ça s’entend dans l’album.
Avec peut-être certains métissages ?
Marceline : A l’époque de « La ville à l’aube », j’étais clairement dans la musique indienne. Il y avait cette envie de chanter du français avec des mouvements mélodiques hindous.
Elise : Récemment, mais c’est fini maintenant, Marceline a eu une grosse lubie Lous and the Yakusa, et donc sur l’écriture, elle est en train d’apposer des petites signatures R’N’B. De mon côté, j’ai pas mal écouté de R’N’B et aussi ce qu’on appelle de la new soul, Erykha Badu, Bilal. Des musiques du monde également avec des gens que je côtoyais et qui faisaient du flamenco. A côté de ça, j’ai toujours aussi écouté beaucoup de hip-hop, de musique jamaïquaine. A la base, je viens de la danse orientale, j’ai donc aussi pas mal entendu de musiques orientales, mais pour la danse. Je crois que mon entrée dans la musique s’est faite par la danse finalement. J’ai également travaillé en faisant de la chanson française.
Milena : J’écoute beaucoup de rap en ce moment, beaucoup de pop et pas mal de musique afro. Je passe par des phases, j’ai eu une grosse phase de musiques d’Europe de l’Est et j’y reviens.
Laura : Moi je n’en suis pas sortie (rires). Mon péché mignon, c’est le vocal et donc je m’intéresse beaucoup aux musiques du monde. Par exemple, dans le vocal il y a Laboratorium Pieśni qui est un groupe de Gdansk en Pologne et où j’ai fait mon Erasmus en 2015. Il y a également Sopa de Pedra qui est un groupe portugais et qui est formidable.
Elise : Laura a une sacrée culture des musiques du monde.
Laura : Je ne sais pas si j’ai une sacrée culture, mais je suis insatiable de ce genre de musique.
Elise : Ce sont des réseaux qui ne sont pas évidents à trouver.
Milena : En tout cas, c’est ça qui fait cette espèce de mélange dans notre musique, et ça vient aussi du fait qu’on compose toutes.
Récemment, vous avez eu quelques dates dans des salles plus ou moins grandes. Est-ce que pour vous, c’est la même chose de jouer dans une SMAC ou dans une salle plus petite ? Est-ce que l’approche est la même ?
Marceline : Je crois que quand les coiffes sont arrivées, parce que maintenant on porte des coiffes sur scène, on s’est dit qu’on allait les porter sur les grosses scènes sur un plateau avec des lumières amplifiées, et peut-être ne pas les porter sur un plateau semi acoustique. Finalement, on a quand même fait le choix de les porter et je crois que c’est bien.
Elise : La première fois qu’on les a portées c’est à La Luciole en février pour les auditions des iNOUïS.
Marceline : Ce qu’on fait est très adaptable, surtout depuis qu’on travaille avec Jérôme Œil de Saleys qui nous fait le son sur scène. Quand on est sur des plus petites salles, ce sont les mêmes propositions.
Elise : C’est vrai que ça nous aide beaucoup à appréhender les grandes scènes.
Laura : Ce qu’il y a de commun entre une petite et une grande scène, c’est que dans tous les cas on fait avec l’énergie que le public nous donne. Parfois, sur une petite scène on peut avoir une énergie un peu timide et donc être un peu hésitantes. J’imagine que c’est pareil pour tous les artistes, mais en fonction de ce que te donne le public, tu ne vis pas du tout les choses de la même manière. C’est plus cela que la salle qui fait le moment.
Pour les concerts en SMAC par exemple, où vous étiez en première partie ou à La Luciole pour les auditions des iNOUïS, comment se sont passés ces moments avec le public ?
Milena : Ça dépend des endroits, mais ça ne s’est jamais mal passé.
Laura : J’ai le souvenir du BBC en première partie de Mes Souliers Sont Rouges où le public était hyper chaleureux. Il y avait certes une part du public de conquis, des amis (rires).
Marceline : Parfois on se dit en sortant de scène que le public est un peu timoré. Par exemple, à Sens ça nous a fait ça. C’était une version cabaret où les gens étaient autour de tables avec des bougies et c’était très beau à voir de la scène. Souvent, on sort de scène et on va voir les gens, et en fait ils sont ravis. S’ils n’ont pas bougé, c’est parce que notre musique prête parfois à la contemplation plus qu’à autre chose.
Milena : Dans la musique qu’on fait, il y une espèce d’invitation au rêve et souvent les gens partent dans leur truc. C’est vrai que parfois on sort de scène et on ne sait pas très bien si ça a plu, mais les gens sont souvent dans une sorte de contemplation, se posent et écoutent. On n’a donc pas forcément toujours des retours quand on est sur scène, mais par contre, quand on en discute après c’est très intéressant.
Je pense par exemple à une petite configuration comme celle d’Au Chef Raide où il y a vraiment une proximité avec le public…
Laura : C’était super.
Milena : Oui, c’était génial, c’était un public conquis aussi.
Elise : C’est vrai que quand les gens ne sont pas loin de nous, qu’il n’y a pas de fosse ou quelques mètres qui nous séparent, je trouve ça plus facile de partager, de créer quelque chose ensemble. Mais j’ai l’impression que notre musique se prête également très bien à une configuration assise. Debout, chacun fait ce qu’il veut de la musique. Si certains veulent danser, ils dansent, s’ils veulent fermer les yeux, ils ferment les yeux, s’ils veulent s’allonger, ils s’allongent… il y a un côté un peu comme ça.
Comment se situe Horzines Stara en termes d’accompagnement aujourd’hui.
Laura : L’été dernier on a rencontré Baptiste de La Sauce Balkanique à Rouen au moment du dispositif Go + au 106. Il est venu nous écouter. Milena avait également envoyé des mails pour voir si éventuellement des labels seraient intéressés. Vlad Productions a répondu présent et ils nous ont proposé de nous accompagner sur l’enregistrement de notre album. Et depuis, on bosse ensemble.
Elise : Cette rencontre a eu lieu en avril l’année dernière.
Laura : On a fait notre première date à l’extérieur de la Normandie ou de la Bretagne, à Sens il n’y a pas si longtemps que ça, et ceci grâce à La Sauce Balkanique.
Marceline : Ça c’est sur l’aspect un peu administratif. Artistiquement, on a travaillé avec Fanny pour le visuel de l’album. On travaille avec Justine, une amie d’Elise en ce qui concerne les costumes. Ce qu’elle fait nous plait vraiment. C’est vrai qu’on n’a pas de direction artistique, et on est un peu à la recherche de ça. Scéniquement, on aimerait travailler avec Ulrich N’Toyo de Youle Compagnie. C’est un conteur de Rouen assez extravagant. On aimerait organiser un stage avec lui pour aller plus loin dans notre présence scénique.
Laura : Parce qu’on aime vraiment les Dakh Daughters.
Elise : Elles viennent du théâtre.
Laura : Oui, ce sont des comédiennes qui font de la musique. Nous, on serait des musiciennes qui essaieraient d’investir un peu plus leur corps pour raconter des histoires.
L’aspect de mise en scène vous paraît important dans ce que vous voulez faire passer à travers votre musique ?
Marceline : Oui on a envie.
Laura : Je crois que c’est un travail qui est en cours.
Milena : Quelque part, c’est vrai que sur des petits plateaux, la question des mouvements ne se pose pas parce qu’on est trop bloquées. Mais quand on commence à avoir des gros plateaux, on se pose la question et on se demande ce qu’on va faire de tout cet espace.
Laura : Ce sont des retours qu’on nous a aussi faits, notamment aux sélections des JM France, pour le jeune public. On nous disait qu’on était assez statiques. Je pense que tout cela va se faire en bossant notre présence scénique.
Vous allez notamment jouer ce soir au 106 en première partie des Têtes Raides. D’autres dates sont-elles déjà programmées ?
Laura : Il faut venir à la release à La Demeurée le 4 juin ! L’Etourneur a déjà communiqué sur cette date. Le 30 juin, on fait un autre concert de lancement à Paris au Studio de l’Ermitage.
Marceline : On sera à Paroles Paroles à Honfleur le 2 juillet.
Elise : On joue également aux Art’Zimutés à Cherbourg, aux Escales estivales à Hérouville Saint-Clair, aux Terrasses du Jeudi le 14 juillet, à Chauffer dans la Noirceur le 16 juillet.
Pour les festivals, cela n’a pas été trop difficile d’être programmées étant donné les nombreux reports qu’il y a eu ?
Milena : Ça dépend des dates. Maintenant c’est Baptiste qui récupère les dates. Il y avait des poissons qu’on avait lancés il y a deux ou trois ans…
Laura : Il y a un doux mélange de fers qu’on a battus quand il était chaud il y a deux, trois ans toutes les quatre avec nos petits réseaux, et de dates trouvées par Baptiste qui lui a son réseau.
Avec cette aide de Baptiste, vous avez plus le temps pour vous consacrer à l’aspect artistique ?
Elise : Un peu plus, en sachant que là on a beaucoup de travail en administratif. C’est artisanal, on se partage le travail toutes les quatre pour être en lien avec Séverine qui est notre attachée de presse à Veev Com. Pour la sortie de l’album on a beaucoup de travail, mais moins sur ce qui est de faire des devis. L’idée, c’est qu’on puisse continuer à nourrir le petit labo musical avec de nouvelles compositions.
Milena : Il y a deux choses qui se sont passées, l’arrivée de Baptiste d’un côté et le fait qu’on commence à être entourées, et de l’autre côté, le fait que nous aussi on apprend. On a appris à s’organiser, à travailler pour que toutes les répétitions ne soient pas bouffées par de l’administratif.
Elise : C’est tout récent, mais on est maintenant quatre intermittentes et ça change beaucoup de choses. Grâce à l’année blanche et à mon congé maternité, j’ai pu maintenir mon intermittence. Pendant le Covid, il y a eu des choses de mises en place pour les gens de moins de 30 ans qui avaient moins de 338 heures. Mais dans la réalité, ça a été très compliqué, les filles se sont passées de salaire pendant des mois avant d’avoir le statut.
Milena : Avec des petites lignes qu’il fallait bien lire…
Elise : Tout ça pour dire que normalement, là on a tout ce qu’il faut pour pouvoir plus répéter, composer toutes les quatre en se concentrant là-dessus. Et on a trop hâte que l’album sorte.
Milena : On est déjà bien reparties pour de nouvelles compositions. On est en lien également avec la programmatrice du Cube à Douvres-la Délivrande qui nous a proposé de travailler avec elle sur la présentation de la nouvelle saison. On est vraiment contentes de faire ça, elle nous a envoyé toute la saison. L’idée c’est qu’on regarde un peu ce qui nous parle.
Actuellement, vous jouez sur l’essentiel du territoire normand ?
Milena : On est plus dans une période où on joue en ex-Haute Normandie en ce moment. C’est une histoire de période. On a eu une période où on jouait beaucoup en ex-Basse Normandie, dont une où on jouait toujours dans la Manche. Là on joue beaucoup en Haute Normandie et un peu dans l’Orne également.
Elise : Ce sont des questions de réseau. Ce sont des personnes qui se connaissent, un concert en amène un autre. On a quand même eu la chance de faire une résidence d’écriture à la Factorie et de rencontrer les personnes qui gèrent le lieu où on a enregistré notre album, Zephir Audio. C’est vrai qu’on est pas mal fourrées à Rouen en ce moment. Je ne connaissais pas du tout Rouen et la scène rouennaise…
Justement, de quels artistes de la région vous sentez-vous proches ?
Marceline : Il y a Como No par exemple étant donné qu’on travaille avec le guitariste qui nous fait le son.
Milena : Il y a les groupes de l’Etourneur également. On est assez proches humainement même si musicalement on n’est pas du tout sur les mêmes choses. Le groupe Azure également.
Comment considérez-vous la place des musiques traditionnelles dans les musiques actuelles aujourd’hui ?
Marceline : Il y a un non-sens dans la tête des programmateurs et des programmatrices. Pour eux, les musiques traditionnelles sont à leur place dans les petits endroits. On en parlait avec Jean-Claude Lemenuel qui nous expliquait la différence entre le folklore, qui est comme une photo de la musique à un moment sur un territoire, alors que la musique traditionnelle est au contraire super vivante. Les musiques traditionnelles ne sont pas quelque chose de conservateur, en tout cas pas seulement. Je travaille dans un groupe de bal folk avec une fille vraiment passionnée et qui fait ses études là-dedans en Occitanie. Il est hors de question dans cette musique de déposer une œuvre en disant c’est à moi. C’est un air qu’on entend, qu’on prend et on met un texte par-dessus.
Elise : J’ai l’impression que petit à petit, on entend des petites injections de musiques traditionnelles dans les musiques actuelles. Il y a tout un mouvement qui est nouveau je trouve sur le bal folk, de la musique folk qui est composée.
Marceline : Je ne sais pas ce qui freine les SMAC. Souvent, on entend « ça ne va pas plaire au public ». Je trouve que cette manière de travailler dans la culture est un non-sens, parce que le public n’est pas bête, mais en même temps, si tu lui fais écouter tout le temps la même chose…
Milena : Dans notre expérience, ce qu’on observe, c’est que la plupart du temps, le public est plus ouvert que les programmateurs. Ça ne pose jamais de problème au public que ce soit de la fusion, des mélanges de plein de genres. Le public se fiche un peu de savoir quel style de musique on fait.
Elise : J’ai l’impression que les gens ont peut-être plus besoin de ça en ce moment, on est un peu à un tournant et on a besoin de savoir d’où on vient, on ne sait pas trop où on va. C’est un peu comme le système en général, quand les programmateurs vont capter que ça intéresse les gens, ils vont programmer davantage.
Laura : Pour nos dates en SMAC, on a bossé pour être plus à l’aise avec l’amplification avec Jérôme.
Milena : Les premières parties qu’on a faites sont cohérentes, Mes Souliers Sont Rouges, les Têtes Raides, Lodjo…
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