Après plusieurs concerts, notamment au Porto Bello et au festival Les Têtes Penchées, Atrahasis vient d’entamer sa première tournée le 26 novembre.
Rencontre avec Valentin, Kevin et Marsouin qui nous parlent de ce groupe qui a succédé à Jimmy Usedboots.
Atrahasis, anciennement Jimmy Usedboots a décidé de changer de nom en septembre. Pourquoi ce changement ?
Valentin : En fait ça a été officialisé en septembre, mais on avait décidé de ça avant parce qu’on a eu plusieurs remarques à ce sujet-là. Pas mal de copains, dont Lancelot de Bafang, et d’autres personnes ont écouté les nouveaux sons qu’on avait faits depuis l’arrivée de Marsouin dans le groupe. Ils trouvaient ça super mais également que ça ne collait pas du tout avec le nom Jimmy Usedboots qui avait une consonnance blues. En plus de ça, le nom avait déjà trois ou quatre ans d’existence, et comme dans le secteur ça va très vite, c’était important de se dire qu’on devait passer à autre chose. On n’avait quasiment pas fait de dates avec Jimmy Usedboots, peut-être huit ou dix, mais le nom existait depuis longtemps, donc on était déjà classés dans les vieux groupes alors qu’on amenait un son qui était tout neuf. En termes d’esthétisme, ce n’était pas cohérent non plus car on partait sur un rock qui était bien plus vénère que Jimmy Usedboots. On s’est vachement questionnés sur ça et on a fait des réunions avec les gars au bord de l’eau sur le canal quand il faisait encore beau et chaud. Au début on ne savait pas trop parce qu’on était attachés à ce nom-là, surtout Kevin, Arthur et moi parce qu’on avait presque vu naître Jimmy Usedboots.
Kevin : Il fallait assumer le virage artistique.
Valentin : Oui, et on s’est donc dit qu’on allait faire un truc un peu marrant pour marquer ce changement. David Folliot de NORMA nous avait dit qu’il y avait un groupe comme ça sur scène qui avait arrêté un morceau en plein milieu et ils avaient dit « terminé ! et maintenant on s’appelle… ». J’avais trouvé l’idée vraiment cool. On était partis sur un concept où on faisait semblant de se bastonner en sortant de scène et en revenant ensuite avec d’autres vêtements, mais c’était très compliqué car c’était au Festival Les Têtes Penchées, festival que j’organisais. On s’est dit qu’on allait finalement annoncer le changement en plein milieu d’un morceau. On a commencé par faire trois titres de Jimmy qui étaient nos trois derniers morceaux officiels, et le morceau qui a suivi c’était du Atrahasis.
Jimmy Usedoots a connu plusieurs formules dans sa composition ?
Valentin : Ça a existé sous plein de formules. D’abord ça a été en solo où je faisais du blues-folk australien en guitare douze cordes ; ensuite on a fonctionné en trio avec Max et Thomas. Et ensuite c’est devenu un quatuor.
Kevin : A un moment ça a splité, il y a eu un temps de pause un peu houleux pour Valentin, et après on a décidé Valentin et moi de relancer la machine Jimmy Usedboots.
Valentin : Du coup Arthur est arrivé avec JC, premier bassiste du quatuor avant l’arrivée de Marsouin. Et c’est là qu’Atrahasis est né derrière.
Justement, qu’est-ce que l’arrivée de Marsouin a apporté ?
Kevin : Que de la merde… je plaisante (rires)
Valentin : Je ne sais pas, ouais déjà beaucoup de merde (rires). Non, en fait on avait déjà une volonté de muscler notre musique. Ce n’est pas qu’on n’aimait pas ce qu’on faisait, loin de là, on appréciait beaucoup. On avait déjà commencé des morceaux plus musclés que ce qu’on avait fait au début. Quand Marsouin est arrivé, venant du milieu du prog et du metal, tout de suite tu sais qu’il y a une basse qui suit derrière et ça s’est fait naturellement. On s’est dit ok, on a mec qui est capable d’envoyer du bouzin derrière, et musicalement d’apporter des idées. On a fait un peu la jonction des deux où Marsouin apporte le côté musclé et nous, le côté planant qu’on sait bien faire.
Marsouin : Pour l’anecdote, j’étais en enregistrement avec l’un de mes autres groupes quand Valentin m’a appelé en me disant « salut mec, je t’ai vu en concert avec un autre de tes groupes Au Chef Raide en tant que bassiste, ça te dirait de rejoindre notre projet ? ». De mon côté, je connaissais Jimmy Usedboots de loin, mais simplement de nom. Je savais que c’était du blues-rock et j’avais vu des extraits en me disant que c’était pépère, leur bassiste jouant de manière subtile et délicate. Il avait un très bon jeu, mais vraiment pas comme le mien. Et pour le coup, quand Valentin m’a proposé de rejoindre le groupe, je me suis dit « bon, envoie, sait-on jamais », mais je n’étais pas très emballé…. Au final, il m’a envoyé les démos des deux morceaux qu’ils avaient faits « Crossroads » et « Chase Them Away », et je me suis dit qu’il y avait clairement un truc. Je me suis donc ramené avec ma grosse précision au médiator, et forcément ça a un peu bougé.
Valentin : En fait, ce qu’on s’imaginait faire, avec Marsouin on en a eu les moyens. C’était cool pour nous parce que c’est hyper instructif de ne pas s’enfermer dans un style et de pouvoir en explorer d’autres. Ça nous a permis d’évoluer. Peut-être qu’un jour Jimmy Usedboots se reformera parce qu’on aura bien appris et qu’on aura envie de faire quelque chose de ce truc-là, ce n’est pas interdit en fait. Mais c’est juste que là sur le moment, on avait tous besoin d’autre chose et grâce au jeu de basse de Marsouin, ça nous a permis d’aller vraiment jusqu’au bout de cette idée. Et derrière ça, il y avait aussi le fait que Marsouin puisse aussi en retirer certaines choses qu’il n’avait pas forcément dans les groupes dans lesquels il a l’habitude de jouer.
Marsouin : Ça m’a vraiment changé d’être dans un groupe qui est vachement porté sur l’aspect chant avec des mélodies accrocheuses, un peu pop-rock en mode on joue avec le public ou ce genre de choses. Moi j’avais l’habitude d’être dans des groupes où le chant est plus un instrument qui est un peu posé comme le reste, très progressif en fait. Et donc c’était sympa d’avoir un côté plus pop mais aussi plus rock’n’roll old school en même temps. Je compose beaucoup et du coup c’était bien car j’ai pu apporter quelques idées à Valentin qui est le principal compositeur d’Atrahasis. On peut faire des choses ensemble.
Kevin : Oui, on s’influence tous beaucoup en fait.
Et par rapport à l’EP qui est sorti en septembre, y aura -t-il encore certaines évolutions pour les morceaux que vous allez enregistrer ?
Valentin : Oui il y en a déjà. Peut-être que Kevin peut en parler.
Kevin : C’est de la souffrance en premier lieu pour le batteur qui n’est pas habitué. Mais c’est bien en fait parce qu’on fonce un peu droit sur le stoner indie-rock. Et moi qui étais effectivement un peu plus habitué à quelque-chose de plus blues, plus pop, plus soft un peu aérien aussi, eh bien là, obligation de mettre un peu plus de BPM et donc c’est du challenge et ça se passe plutôt bien. Et je peux vraiment en témoigner, les morceaux qui sont maquettés, relèvent des BPM qui sont à plus de 120 ou 130, donc c’est quand même pas mal.
Valentin : Dans l’EP je trouve qu’il y a encore une grosse trace de blues-rock. On le retrouve sur des morceaux comme « Crossroads » et « Chase Them Away », qui sont des morceaux qu’on avait créés à l’époque Jimmy Usedboots. On les a musclés quand même, mais il y a encore cette trace blues-rock. Là par exemple, on est en train de partir sur des morceaux qui sont plus math rock avec des accords carrément alambiqués. On essaie vraiment de déconstruire complètement la manière dont on jouait, pour essayer de faire quelque chose de nouveau, et on essaie aussi tous d’apprendre. On verra ça pour le prochain EP ou album (on ne sait pas encore), tout sera lancé après la tournée 2022. On a déjà commencé à composer de nouveaux morceaux et on a la chance d’être assez productifs. En tout cas ce sera différent de notre premier EP, même si évidemment il y a des choses qu’on va retrouver dans la voix. Mais on est tous en train de puiser dans d’autres inspirations et ça me de nouvelles envies de composer, surtout au chant. Et Marsouin, ça lui va bien parce qu’il y a des accords un peu pétés dedans et ça lui plait ; ça donne d’autres idées d’arrangement à Arthur. Par ailleurs, on avait toujours aussi une volonté de ramener ce côté un peu pop british et on essaie d’inclure un peu plus d’autres inspirations pour garder ce côté efficace des arrangements un peu planants mais en même temps avec des sonorités de guitare ou des petites notes qui peuvent se répéter à la maison et se siffler. On essaie quand même de garder ce truc-là, ce qu’on n’a pas forcément fait dans « Positive Damages » mais qu’on va essayer de faire car c’est la volonté du groupe en ce moment.
Vous allez entamer une tournée à partir du 26 novembre. Combien y a-t-il eu de concerts pour le moment avec Atrahasis ?
Valentin : Il y a eu le Porto Bello et les Têtes Penchées.
Marsouin : Plus le concert planqué de Luc-sur-Mer au mois d’août 2021 qui ne compte pas.
Valentin : Oui celui-là il ne compte pas vraiment… Avec Paco Bossu qui travaille avec nous, on a organisé en autoproduction toute une tournée de neuf dates pour le moment qui part de Caen et la dernière sera à Nantes. Entretemps on passe par Paris, Angers…
Tu parlais tout à l’heure de la tournée 2022, déjà des dates de prévues pour l’année prochaine?
Valentin : On est déjà en train de préparer ça. En fait, il va y avoir plusieurs tournées. Comme pour le moment on n’est pas encore intermittents dans le groupe, qu’on essaie de l’être et qu’il y en a parmi nous qui ont des boulots à côté, on essaie de faire en conséquence pour pouvoir dater le plus possible. Pour nous, cette première tournée va être une expérience, car on n’est jamais vraiment partis de manière aussi conséquente sur une période aussi courte. C’est un peu un défi pour nous et ça va être hyper productif. Surtout qu’on arrive de nulle part et on balance une tournée comme ça. Que soit pour les gens autour de nous qui souhaitent nous découvrir ou même pour nous, ça va nous faire bizarre. Ça va nous permettre aussi de voir ce qu’est une tournée, et on est déjà en train faire cette découverte concernant l’organisation. Derrière, on va essayer de faire plein de mini-tournées, des sessions de trois ou quatre dates qui vont être bien arrangées. Là on est sur des plans pour faire Lille, Strasbourg, Besançon, Genève. De partir de Rennes à Nantes et d’aller dans le sud jusqu’à Hossegor et Cap-Breton. Et dans cette volonté-là, d’enchainer cet été tout ce qui va être festivals. De toute façon, le but c’est de dater le plus possible. Mais on va faire en sorte de faire de moins grosses tournées, le temps qu’on ait tous notre statut d’intermittent avant de pouvoir se dire qu’on peut vraiment se plonger à 100% et être indépendants financièrement grâce à la musique. Pour le moment on compose avec notre situation, car on a des métiers qui sont liés à la musique : Kevin et Arthur sont professeurs, Marsouin donne des cours aussi. On a des plannings qui peuvent s’arranger parce qu’on est dans le tutorat musical.
Et donc, Marsouin, il n’y a pas eu de tournée comparable pour toi avec Geminii, Natural Disorder ou encore 170 39 ?
Marsouin : Non, parmi tous les groupes auxquels j’ai participé, je n’ai pas toujours été personnellement bon en communication. Et donc on faisait parfois des concerts vraiment stylés, mais une fois de temps en temps. On n’a jamais trop eu l’occasion d’avoir de grosses tournées de dates comme ça. Là Valentin et Paco ont effectué un travail de fou pour réussir à avoir plein de petites dates partout. Et c’est bien car on a l’occasion de pouvoir tester notre set et notre musique dans des contextes très différents, parce qu’on a joué au Porto Bello, aux Têtes Penchées, on va jouer au restaurant Le Rideau Cramoisi à Saint-Sauveur-le-Vicomte, puis après on va jouer au Supersonic à Paris. Que des trucs qui n’ont rien à voir et ça va être bien.
Valentin : Et au Gazoline à Rennes également. En plus les configurations sont vachement différentes puisque le Gazoline, c’est une cave en sous-sol où tu peux mettre vingt-cinq ou trente personnes, ça pue la sueur, tu ne peux pas mettre de réverb à cause du son… Tu es tellement resserré que tu as une ambiance de malade. On va jouer au T’es Rock Coco à Angers et c’est la même configuration, c’est cinquante personnes en bas. C’est assez drôle parce qu’on va jouer dans des endroits où notre style n’est peut-être pas forcément opportun, mais c’est la volonté du programmateur parce qu’il aime bien notre set…mais ça peut ne pas passer auprès du public…
Marsouin : Je me demande toujours comment ça va se passer au restaurant à Saint-Sauveur-le-Vicomte…
Valentin : On ne sait pas, on verra ! Mais en tout cas, ça permet un peu de t’habituer… On a déjà joué dans des lieux comme ça, mais c’est vrai que là on arrive avec un nouveau son dont on est super fiers. On va prendre le plaisir de jouer et d’apprendre à être sur scène.
Différentes configurations, mais également différents publics. Adaptez-vous votre set en fonction du public en face de vous ?
Valentin : Non. Tu n’adaptes jamais ton set… enfin si, il y a des trucs évidemment. Tu vois, par exemple, quand on était au Porto Bello, j’ai fait faire un wall of death dans une salle complète. C’était incroyable mais je savais que je pouvais le faire. Si je vois Jacky en train de manger ses profiteroles devant moi tout seul, évidemment, je ne vais pas lui dire « sépare-toi » …
Marsouin : On ne va pas adapter notre musique, mais on va adapter notre interaction avec le public.
Valentin : Oui, surtout pour moi en ce qui concerne l’interaction avec le public. Mais il y a tout un jeu scénique qui s’organise derrière. N’importe quel groupe est confronté à ça et s’adapte en fonction du public. En tout cas, je suis vraiment content pour cette tournée, car on s’est vraiment démenés pour pouvoir la gérer. Je suis un curieux de la vie, et c’est un pas vers mon rêve de faire une tournée. Je suis curieux de voir ce qu’on va en retirer de tout ça ensemble. Voir ce qui était bien, ce qui n’était pas bien, ce qu’on refera mieux…
Comment l’EP a été accueilli par le public ?
Marsouin : Plutôt pas mal… Tous mes potes qui me vannaient pas mal parce que j’avais rejoint Jimmy Usedboots, pas parce qu’ils disaient que c’était nul ou quoi que ce soit, mais parce qu’ils me disaient « Hey Marsouin, tu es dans un groupe de blues ». Pour eux, c’était absolument improbable et moi je leur disais que ce n’était vraiment plus du blues. Et quand c’est sorti, tout le monde était en mode « ok, ça tue, c’est trop bien ». Au final, personne ne s’attendait à ça… bon, on ne passe pas sur NRJ toute la journée, mais les gens qui sont allés l’écouter ne m’ont fait aucun retour négatif.
Valentin : On n’a pas fait énormément de communication dans les médias sur notre EP, mais le meilleur retour qu’on puisse avoir, c’est sur les programmations, parce que derrière on voit qu’on est programmés dans des endroits comme le Supersonic, le Live Bar. Ce sont quand même des endroits assez prestigieux pour un groupe qui n’existe de nulle-part, ou du moins qu’eux ne connaissent pas. Quand tu es programmé dans des lieux comme ça, c’est que ton truc tient la route.
Et comment se fait le lien avec ces lieux justement ?
Valentin : Il y a eu un coup de chance parce qu’on tourne au El Camino avec un groupe qui s’appelle Horion qui va venir avec un autre groupe qui s’appelle Vain Valkyries le 30 novembre. En fait, Clément Martin qui est un des membres d’Horion, qui gère la tournée du groupe et avec qui j’ai été en lien pour gérer cette date-là avait aussi une date au Supersonic à Paris. Dans la discussion qu’on a eue, je lui ai dit que j’aimerais bien être programmé là-bas. Et grosse chance, c’est qu’un de ses potes est programmateur du Supersonic. Il m’a donné son contact direct pour que ce soit plus simple, car ils programment trois concerts par soir sept jours sur sept et c’est hyper difficile de les avoir. Après, il fallait convaincre le programmateur avec le son, et des démos il en entend tous les jours. Il a écouté et il a dit que ça lui plaisait beaucoup et qu’il avait un créneau. C’est un coup de chance, mais en même temps, notre son tient la route. On a travaillé dur, on a sorti un clip pour un des morceaux de l’EP, mais pour tous les autres morceaux, on a fait des mini clips avec une direction artistique. On n’a rien laissé au hasard.
Marsouin : Cet EP en plus, on l’a enregistré au Northshore Studio à Caen, et comme on n’avait pas d’argent pour le mixer, c’est moi qui l’ai fait. J’ai passé deux mois dessus tous les jours. Je sais bien mixer, mais ça me prend beaucoup de temps parce que je n’ai pas l’expérience suffisante pour le faire en une semaine et demie comme les pros le font. On a sué et on a réussi à enregistrer en trois jours.
Valentin : Sur toute notre communication, sur notre manière d’envisager le groupe, on s’est dit que ça ne servait à rien d’aller démarcher des boîtes de production, d’aller chercher des labels tout de suite…. On a tellement à apprendre du métier et de tout ce qui est l’industrie musicale, même si on a chacun un peu d’expérience à droite ou à gauche. On a dit qu’on allait se répartir les tâches : par exemple Kevin s’occupe de la relation presse dans le groupe, c’est lui qui va communiquer auprès des radios et autres médias pour parler de notre EP. Si on fait une date à tel endroit, c’est lui qui va envoyer un mail à tous les DA dans un périmètre autour de l’endroit où on passe. On s’est réparti les tâches de telle sorte qu’on soit un groupe en autoproduction et on réfléchit bien tous ensemble à la manière dont on veut communiquer les choses. Ça se fait en bonne intelligence, et comme on a un peu de vécu dans le milieu et qu’on a surtout regardé comment faisaient beaucoup d’autres groupes qui étaient plus professionnels que nous, on a schématisé ça dans plein de plans d’action et des rétroplannings pour pouvoir se dire qu’on voulait que les choses se fassent comme ça. Si on a besoin de gens autour de nous, on s’entoure de telle ou telle personne. On s’est par exemple entouré de graphistes pour la pochette (Manon Combe et Eutherpe) ou également d’Esther à la communication Instagram. On a créé un collectif assez uni et soudé.
Avant de se quitter, quelques petites choses à rajouter ?
Atrahasis : Allez écouter, ça tabasse. Venez nous écouter en live.
Valentin : J’aimerais bien qu’on mentionne Art Syndicate, une SCOP qui suit des groupes à Caen et ses alentours depuis déjà plus d’une dizaine d’années. Ils nous aident dans toutes nos démarches administratives, on peut faire des rendez-vous conseils avec eux. Quand on a un doute sur des questions de facturation ou de contrat, on a la chance d’être suivis par Julien, Simon et Sally de Art Syndicate. On a des conseils, de l’aide et même des contacts pour du booking. Sinon, pour 2022, on prévoit aussi des résidences de travail. On est déjà en discussion avec le BBC notamment pour faire une résidence, il faut attendre de voir les agendas. On pense aussi à des résidences en Allemagne dans des projets éducatifs avec des jeunes ou encore des actions culturelles.
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Crédits photos : Camille Legrand
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